Une rayure, un lettrage, une palmette s’enchaînent. Suivi par des formes géométriques, tout ce petit monde se retrouve sur une seule étole. Les motifs s’entremêlent, s’agencent avec harmonie pour illuminer votre port de tête ! Vous êtes chez Létol !
Après la traversée de forêts de sapins et de vallons de vignes, j’arrive à Charlieu, petite ville à côté de Roanne dans la Loire. C’est là, qu’une histoire du tissage français a commencé il y a 5 siècles et évolue aujourd’hui chez les Tissages de Charlieu.
Grâce à un binôme de choc, un véritable savoir-faire, des matières premières respectueuses de la Terre, une volonté enthousiaste de faire du commerce juste et humain, Létol, un foulard en coton bio, fait entièrement dans la Loire se trouve aujourd’hui à 60 euros en boutiques.
« Quand elles y goutent… »
dit Sophie en faisant référence aux clientes, Fabienne complète que Létol est devenu une affaire de collectionneuse. On craque sur un motif, sur la simplicité de l’accessoire et on s’offre une ribambelles de foulards ! Les modèles sont mixtes et intergénérationnels ; ils sont à emprunter à son compagnon ou à échanger avec sa grand-mère. Létol : « c’est pas prise de tête », on le noue ou on s’en drape en un tour de main et ça tombe bien !
A la suite de coïncidences surprenantes, de hasards heureux et surtout d’une farouche envie de bien faire, Sophie et Fabienne ont créé et porte le succès de la marque Létol.
Voilà 6 ans, quand l’histoire a débuté, Sophie relève le défi lancé par son patron : faire du bio à un prix raisonnable. Oui, mais à sa manière, elle ne veut pas d’écru baba-cool. Elle utilise le jacquard, un tissage de fils qui dessine le motif et le rend vivant. L’étoffe a de l’épaisseur, du maintien. L’endroit et l’envers se répondent par le jeu des couleurs. Entre 55 et 65 euros en boutique, il a fallu faire un choix, prendre une route de traverse, un schéma différent avec moins de marge pour l’entreprise afin d’arriver à ce prix abordable. L’engagement éco-responsable est au cœur de cette aventure.
Le feeling, l’humain, du début à la fin !
Quand Fabienne emballe les foulards, elle les prépare comme elle aimerait les recevoir. Il y a un remarquable respect du client. C’est aussi pourquoi, Létol est presque uniquement vendu en boutiques. Elles privilégient le conseil d’un professionnel en qui elles ont confiance.
Chaque étole porte un prénom. Elle est le reflet d’une histoire. A l’humeur de la créatrice, au challenge inspiré par d’un dessin, le foulard se tisse. Il ressemble à ses bonnes fées, il n’est pas dirigé par le commercial ou les tendances. Il faut que ça leur plaise tout simplement. Ce luxe, on le ressent, on a envie d’avoir son étole sur le champ.
Une jolie perspective d’avenir
J’avoue qu’on sort de cet atelier un peu bluffé ; entre la bienveillance des acteurs, la technique industrielle et la variété des dessins ; sans parler du jardin partagé d’entreprise… La réussite ne tombe pas que du ciel ! L’équipe ( 6 personnes ) est fière de ce qu’elle fait au quotidien et ça marche. Aujourd’hui, je me pare de ma nouvelle étole, pour passer ses fêtes avec allure. Je vous souhaite de beaux moments pour cette fin d’année et Longue vie à Létol !
Létol : 69 km à vol d’oiseau du Musée des Confluences
Pour plus de foulards : letol.fr
Offrir un accessoire bio, qui a du sens, pour les fêtes est à porter de mains …
Vendu chez :
MADEMOISELLE PRUNE, ROYAL RACER, CHEZ CLEO, etc… à Lyon
CHEZ GARY à St Etienne
MAISON PLUME à Charlieu
L’ARMOIRE D’ALEXANDRA à Montbrison
Pour plus de créateurs « Mode » de la sélection AVO : c’est par ici !